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Classez par opposition ce qui est bon/mauvais pour soi et le déposer, sous forme de relai, sous le panneau adéquate
Détails de l'activité
Durée: 50 minutes
Participants: 4 - 24 personnes
Coût: $ 3
Tranche d'âge: 12-25 ans
Équipements
Prendre conscience de ce qui est bon ou mauvais pour moi
Imprimez les images des "passions" en couleur et grand format. Idéalement, vous pouvez les plastifier pour pouvoir réutiliser le jeu par la suite.
Il faut imprimer plusieurs fois certaines de ces images, afin qu'il y ait quelques doublons.
Il s'agit de distinguer ce qui est bon pour soi ou mauvais pour soi, en terme de passion.
Les participants sont divisés en 2 équipes.
Si vous êtes moins de 6 joueurs, préférez jouer contre la montre, en ne laissant que 15s à chaque enfant pour effectuer le relai et déposer son image là où il le souhaite, sous le panneau "good" ou le panneau "bad"
Au top départ, le premier joueur de chaque file reçoit une image, qu'il doit aller coller sous le panneau "good" ou le panneau "bad", selon son choix. Il n'a donc que quelques secondes pour observer l'image reçue et aller la coller
Faites faire ce relai en sautant à cloche pied, ou à reculons, etc. afin que l'attention soit focalisée sur le côté sportif du relai et que les participants aient très peu de temps pour vraiment réfléchir au sens de l'image qu'ils ont reçue.
Etes-vous d'accord avec le choix de Untel qui a posé son image sur le panneau "good" ?
S'il y a eu des choix opposés, faites réagir les enfants là-dessus. Par exemple, un enfant a posé l'image "dégoût" sous le panneau "good", mais un autre l'aurait plutôt mis sous le panneau "bad".
On peut changer la manière de "classer les passions". En "good" et "bad", ça n'est pas toujours possible ou si évident, cela dépend de la situation. Pouvez-vous les classer deux par deux, avec à chaque fois une passion qui serait le contraire de l'autre ? Laissez des enfants remettre les images opposées l'une à côté de l'autre (sauf colère qui est seul) et conclure.
Le but de ce jeu est de faire comprendre aux participants que les "passions" (souvent appelées "sentiments" dans le langage courant) surgissent pour nous faire prendre conscience, de manière émotionnelle, que quelque chose en rapport au bien et au mal se vit en nous.
Nos 5 sens ont perçu quelque chose et nous en avertissent : cela peut être bon ou mauvais. Mais ce qui est bon ou mauvais peut s'entendre, soit naturellement, soit moralement.
Par exemple, avoir une prise de sang n'est peut-être pas bon pour ma sensibilité : cela me fait peur ou cela me fait mal. Mais cela est un bien pour moi, pour ma santé (mal sensible, mais bien moral).
Mais pour l'homme, à la différence des animaux, les passions ne sont pas spontanément orientées et mesurées par le bien moral. Elles connaissent de ce point de vue un certain désordre. Je peux aimer passionnément quelque chose de mauvais moralement... Par exemple boire trop de l’alcool me procure du plaisir tout de suite mais détruit ma santé à long terme (bien sensible, mais mal moral)
C'est pour cela que l'homme doit apprendre à connaître ses passions, les écouter, pour apprendre à les maîtriser, pour que sa réaction passionnelle ne soit pas inadaptée par rapport à son véritable bien moral. Et c’est à travers les vertus que les passions peuvent être mises au service du bien de l'homme, de sa finalité, de son bonheur.
Le bon conseil : « Rien dans le monde ne s'est accompli de grand sans passion »
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